Chambre noire : pièce sombre dans laquelle se développent des évènements photosensibles
J’avais donc passé, à l'exception spectaculaire de mes voyages en Egypte, trois ans sous le soleil de ma lampe de bureau, où rien de nouveau ne se passait vraiment. Mes carences sociales ne m'étaient pas si évidentes, pourtant, je n’avais pas vraiment remarqué ma solitude, qui m’était plutôt un réconfort, et je n’avais pas remarqué… Lire la suite Unleash the kraken !
5. #metoo Ahmed disparu de l'équation cairote, il n'y restait plus que le bonheur de connaître de mieux en mieux la ville, d’y avoir rencontré des tas d’amis, et la perspective d'un voyage inoubliable, immergée dans la vie quotidienne d’une ville où je me projetais très bien en immigrée, enseignante du lycée Français (je n’avais… Lire la suite Requiem for a dream 3/3
3. Hips do lie ! Le lendemain matin, j’y suis bravement retournée sans attendre que notre tribu ait achevé de se préparer, prenant soin d'emmener mon frère tout de même, qui me ferait un bouclier utile, le temps que je m’adapte à la situation, quelle qu'elle soit. Il s'avéra que je n’avais pas rêvé et… Lire la suite Requiem for a dream 2/3
1. Christian et Christiane J’aimais beaucoup l’histoire-géographie, le charisme de ma professeur de sixième n’y était pas pour rien. Le chapitre sur l’Égypte ancienne, celui consacré à la mythologie tout particulièrement, m’avait enthousiasmée au dernier degré, j’avais immédiatement plongé, et de bon cœur. À cette époque de ma vie de lectrice, j’affectionnais les contes et… Lire la suite Requiem for a dream 1/3
La fonte du permafrost TW automutilation / suicide, contenu explicite. C'était un texte très, très éprouvant à écrire, mais c'était trop obsédant pour m'en empêcher. Les sentiments fantômes et les émotions fossilisées se sont réveillés à l'automne, pour la raison qu'on lira, et il a fallu gérer la fonte d'un permafrost vintage... Je me suis… Lire la suite Sang d’encre
Je reviens à ce blog comme on retourne à son laboratoire, sans trop anticiper ce que je vais trouver, animée par l'envie de travailler au jour le jour, pour voir ce que ça donne. C'est compliqué : je prends rafale sur rafale de copies à corriger, et l'écriture de ce texte s'est étirée sur un… Lire la suite Liquide comme un chat.
De l'écriture et de la publication S'exprimer est une chose, publier en est une autre, aussi pressante que désagréable. Je le prends comme le prix à payer pour tout le reste : la rencontre de nouvelles idées, le bonheur d’écrire dans la perspective de les partager, l’ouvrage de leur forme matérielle - rasoir et dentelle… Lire la suite Enthousiasme et samsara
Game of ropes Un toit abrite toujours certains fantômes, dans lesquels nous infusons. Habiter, hanter : il y a un air de famille. Il y a les fantômes à proprement parler, et la manière dont nous nous hantons aussi nous-même dans le lieu que nous habitons. Les premiers nous appartiennent moins qu’à notre famille. Ceux… Lire la suite Shibari
J’aspire moins au bonheur qu’à la douceur de la paix, et ma quête veut étendre son empire par une diplomatie circadienne. En théorie : ne mener aucune guerre. Observer les fronts, noter les batailles - ne pas conserver la mémoire du vainqueur-, chroniquer les mutineries du corps, les coups d'État affectifs, le chaos et la… Lire la suite Diplomatie circadienne
sur la beauté et les dangers de l’art dans nos vies Il faudrait en user comme d'épices précieuses, qui enrichissent la saveur de la semaine et en sertissent le goût avec la délicatesse d’un sillage. Mais c’est un peu comme le sel : on a tendance à en mettre toujours plus et à force d’exhausser… Lire la suite L’art des épices et la sagesse de la genmaï
Camera obscura 